CHAMBRES NOIRES… DES NOUVELLES QUI FONT MOUCHE

@ Charly + Josiane

Karin Giebel, celle que j’appelle la grande prêtresse du noir, nous offre ici une série de nouvelles dans lesquelles gravitent nombre de personnages en parfaite connectivité avec notre monde actuel. Quant au contenu, il conjugue, dans un seul et même cocktail, les mots bouleversant, noir, humain ou encore engagement.

IL Y A DES SOUPIRS, DES SOUVENIRS ET DES SOURIRES. Il y a ces jours sans fin et ces nuits sans chaleur. Cette sensation d’être sale, de n’être rien, moins que rien. Ces dangers qu’on n’a pas vus venir, ces risques qu’on n’a pas osé prendre. Ces tentations auxquelles on n’a pas pu résister. Il y a ces mauvais héritages, ces mauvais choix, ces mauvaises pentes, ces mauvais départs. Il y a ce manque de chance, cette colère, ce dégoût. Il y a… des fois où on préférerait être mort.

C’EST LÀ TOUT CE QUE VOUS ALLEZ DÉCOUVRIR AU FIL DE CES NOUVELLES, dont quatre sont inédites et portent le titre de quatre grands films: ‘Le vieux fusil’, ‘L’armée des ombres’, ‘Un monde parfait’ et ‘Au revoir, les enfants’. En fin d’ouvrage, viennent alors trois bonus déjà parus dans ‘Treize à table’. Vient enfin ‘Sentence’, un texte écrit en plein confinement et publié dans ‘Des mots par la fenêtre’, au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.

PRONFONDÉMENT TOUCHÉ PAR CET OUVRAGE, et baignant dans un trop-plein d’émotions, j’ai demandé l’avis d’une voisine. Une acharnée de lecture. Ce afin de voir, si avec l’âge, je ne devenais beaucoup trop sensible. Voilà sa réflexion à laquelle j’adhère à 2.000 %.

IMPOSSIBLE DE LÂCHER UNE FOIS COMMENCÉ.  »C’est une lecture dont je ne sors pas indemne. La première nouvelle finit plutôt bien, la deuxième moins bien, la troisième… Il y a une gradation dans l’horreur. J’ai survolé la dernière, car impossible de la lire en détail. Quant à celle autour du sans-abri, elle me conforte dans la conviction que les services sociaux sont impuissants malgré leur bonne volonté. Or j’ai été travailleuse sociale. Celle qui évoque la covid en maison de retraite m’a fait mettre des mots sur une réalité que j’avais laissée dans un flou confortable. Je savais, mais c’était loin de moi. Là, j’ai mis les pieds dedans. Enfin, la nouvelle qui décrit le parcours du demandeur d’asile me donne mauvaise conscience. »  🔶

‘Chambres Noires’, de Karine Giebel chez Belfond

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