LES VAGUES REVIENNENT TOUJOURS AU RIVAGE… UN SUJET BIEN D’ACTUALITÉ

@ Charly

Pour ceux qui ont suivi ses différentes enquêtes, cet ouvrage marque le retour du commandant Michel De Palma. Un commandant qu’on croyait à la retraite, mais qui, suite au suicide -mais il n’y croit vraiment pas- de celle qui fut son grand amour de jeunesse, va mener l’enquête en tant que franc-tireur. Un livre engagé où l’auteur va nous plonger dans les milieux de l’extrême droite avec, notamment, leur haine devenue viscérale des étrangers.

AUJOURD’HUI RETRAITÉ DE LA POLICE, MICHEL DE PALMA, ALIAS ‘LE BARON’, coule des jours paisibles sur son bateau amarré à L’Estaque, à l’extrême nord-ouest du port de Marseille. Au-delà de la voile et du farniente, sa principale activité est consacrée à l’apprentissage du violon. Un apprentissage d’autant plus agréable qu’Éva, sa prof, est attendrissante au possible.

TOUT SERAIT DONC SÉRÉNITÉ POUR LE BARON SI CE N’ÉTAIT L’ARRIVÉE D’HELÉNA, la sœur de Thalia Georguis, une jeune femme qui, à l’époque, fut longtemps l’amour de jeunesse de De Palma. Une Helena vient lui annoncer que Thalia a été retrouvée morte ici à Marseille. Chose que lui confirme bientôt son ex-collègue, le commandant Karim Bessour, qui trouve toutefois étrange que cette mort ait rapidement été classée comme un suicide.

TRÈS VITE, DE PALMA ÉCARTE L’OPTION DU SUICIDE. Sa seule piste: l’extrême droite identitaire qui sévit à Marseille. C’est vrai que Thalia avait voué sa vie aux missions humanitaires en Méditerranée, et qu’elle était menacée de mort par le parti néonazi grec, mais également par des groupuscules fascistes français.

CE SERA LA DÉCOUVERTE D’UNE SORTE DE JOURNAL DE BORD laissé par Thalia, et qui retrace le parcours d’Amira, une réfugiée syrienne, qui verra Le Baron se lancer dans une recherche qui le conduira de la cité phocéenne au camp de Moria sur l’île de Lesbos, en passant par la Sicile.

UNE ENQUÊTE PASSIONNANTE OÙ LE SUSPENSE EST DE TOUT INSTANT, et qui évoque cette crise migratoire mise quelque peu sous l’éteignoir par la pandémie de la Covid-19. Un ouvrage qui nous suggère aussi que dans l’Antiquité, la Mare Nostrum était le berceau des grandes civilisations, alors qu’elle s’avère aujourd’hui le plus grand cimetière marin qu’il soit au monde. De quoi poser question!  🔶

‘Les vagues reviennent toujours au rivage’, de Xavier-Marie Bonnot chez Belfond

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