SOUS LA LOUPE: LE FORD RANGER WILDTRAK, MUSCLÉ ET RASSURANT

@ John Ess

Qui donc a créé le pick-up? C’est Ford et cela date de 1925! Aujourd’hui, près d’un siècle plus tard, de nombreuses grandes marques telles que Toyota, Nissan, Isuzu, Mercedes ont repris le concept et tentent de grappiller de plus en plus de ventes. Mais qui donc vend le plus de pick-ups? C’est encore Ford: son Ranger rafle plus de 25% de parts de marché en Europe.

UN PICK-UP QUI A DES ARGUMENTS. Fini, les gros moteurs de plus de trois litres. Il faut s’adapter aux dispositions et le nouveau moteur de deux litres n’a rien à envier à ses prédécesseurs. Ce bloc est disponible en 130, 170 et 240 chevaux; c’est ce dernier qui est présenté ici en version double cabine. Dans l’habitacle, il y a toute la place voulue pour cinq grands adultes et des vide-poches à profusion… mais pour les colis, bagages ou grands objets, ce sera dans la grande benne qu’il faudra les placer.
Cette benne peut être libre, c’est-à-dire découverte (attention alors aux objets légers qui pourraient s’envoler en roulant) ou alors être dotée de cache-bagage à enrouleur ou de divers types de cache-bagages rigides. Pour augmenter le volume, il est aussi possible de placer sur la benne un hard top avec ou sans vitres latérales. Un grand choix donc.
Tout a été bien pensé pour que le chargement ne ‘voyage’ pas dans la benne: des points de fixation sont prévus pour permettre d’attacher fermement les colis ou bagages.

UNE TROISIÈME GÉNÉRATION MUSCLÉE. Dès sa venue sur le marché, le Ranger a bien fait comprendre qu’il n’était disposé à aucune concession, tant pour le confort et l’aménagement à bord que pour ses capacités de franchissement. Cette troisième génération conserve les mêmes lignes générales, mais reçoit un restyling qui lui va très bien: en dehors de la caisse, tous les ‘accessoires’ ont été réactualisés. La calandre, les pare-chocs, les feux et antibrouillards apportent une nouvelle touche de force à ce gros franchisseur. Mais, on peut s’en douter, les modifications ne se limitent pas au physique. Le nouveau moteur bi-turbo de deux litres est couplé à une boîte automatique à dix rapports qui donne des changements de vitesses tout en douceur, fluides et rapides. Il s’agit de la même boîte que celle des nouvelles Mustang qui remplace avantageusement l’ancienne boîte à six rapports.  Ce moteur EcoBlue avec non moins de 500 Nm de couple est très apprécié, surtout lorsque le Ranger est super chargé ou qu’il tracte une remorque pouvant aller jusqu’à 3,5 tonnes!

RIEN À ENVIER AUX GRANDES BERLINES. Quel que soit le niveau de finition souhaité, l’acheteur d’un Ranger sera gâté. La clim’, la boîte de transfert, l’ordinateur de bord, le pare-brise chauffant, le régulateur de vitesse, l’aide au maintien de voie, la reconnaissance des panneaux de signalisation… font partie de l’équipement de base. C’est tout? Non, il y a encore de très nombreuses fonctionnalités disponibles en fonction des modèles ou du choix de acheteurs comme, par exemple, l’allumage automatique des phares, le système audio CD SYNC 3 avec écran couleur 8 pouces, une aide au stationnement arrière, les phares LED automatiques. Avec son modem embarqué ‘FordPass Connect’ le WiFi permet de relier jusqu’à dix téléphones en même temps. Rien à envier donc aux belles berline.

SUR LA ROUTE OU CHEMINS DE TERRE DÉFONCÉS… Le Ranger effectuera la majorité de ses kilomètres sur nos bonnes routes. Même lorsque celles-ci ne sont pas vraiment bonnes (cela arrive) ou lorsqu’elles sont recouvertes de neige, verglas ou boue, le Wildtrack passe là où les autres hésitent. Et, lorsqu’il y a lieu de faire du hors-route, on peut aussi toujours compter sur le Ranger.
Pas de problème pour passer du mode propulsion aux quatre roues motrices: la boîte de transfert permet d’effectuer l’opération en un clin d’œil! Le système permet également de sélectionner la gamme de vitesses courte pour les zones de franchissement difficile ou dégradé, avec manque d’adhérence.

DES PERFORMANCES PLUS QUE RESPECTABLES. Bien sûr, le Ranger n’est pas une sportive. Mais il a du punch et ses 214 chevaux permettent au conducteur de se placer exactement où il le désire dans le trafic. En pointe, la vitesse est limitée à 180 km/h mais, compte tenu de la circulation, des stipulations de Code de la route et de la sécurité en général, les bons conducteurs que nous sommes (en principe) ne dépasseront qu’exceptionnellement les vitesses autorisées. Pour les accélérations, c’est autre chose: ce ‘monstre’ de plus de 2,2 tonnes se tape le zéro/cent en moins de temps qu’il n’en faut à certaines berlines: 10,9 secondes, pas mal, non?
Un fameux poids, des roues de 18 pouces, 5,36 mètres de long… vous l’aurez compris, ce géant de la route doit être alimenté, ou plutôt abreuvé correctement. Si en ville, sa consommation peut dépasser les 11 litres, sur route notre Ranger Wildtrack se contentera de ± 7 litres, à condition que le pilote ne soit pas trop excité. Avec son très grand réservoir de 80 litres, il sera possible de parcourir plus de 850 kilomètres entre chaque plein.  🔶

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